Dans le cadre du projet Toronto’. Trialogue, le Labo a le plaisir d’inviter nos membres à soumettre leur intérêt à un :
Appel de collaboration :
Micro-résidences avec Simon M. Benedict ou Sonia Robertson
Date limite : Mercredi, 11 juillet 2018
Critères de participation:
- Dates des deux micro-résidences : Deux jours entre mardi le 17 juillet et le mardi le 31 juillet 2018,
- Lieu : Le Labo, Studio 277 – 401 rue Richmond O., Studio 277, Toronto ON M5V 3A8,
- Être membre Professionnel ou Connaisseur du Labo (en règle au 9 juillet, 2018),
- Cachets pour la participation à la résidence de collaboration : cachet d’artiste de 350 $ avec un cachet additionnel de 100 $ pour une présentation publique/causerie d’artiste qui aura lieu en soirée, le mercredi 1 août 2018.
À soumettre:
- Votre CV et/ou biographie artistique,
- Précisez avec quel artiste, Simon M. Benedict ou Sonia Robertson, vous désirez travailler,
- 3 à 5 exemples de votre travail et/ou un hyperlien à votre site artistique,
- Un court texte (500 mots maximum) expliquant pourquoi vous voulez participer à la micro-résidence.
Veuillez envoyer votre soumission d’ici le mercredi 11 juillet 2018 (avant minuit) dans un seul document PDF à soumissions@lelabo.ca.
À PROPOS DES ARTISTES
Simon M. Benedict
Simon M. Benedict est un artiste de la vidéo, du son, de la performance et de la photo basé à Toronto. Son travail récupère du matériel audiovisuel et des documents d’archives afin d’explorer notre relation à diverses formes de récits fictifs et historiques et leur impact sur notre perception directe de la réalité.
Simon M. Benedict détient une maîtrise en beaux-arts de l’Université de Guelph (2016) et un baccalauréat en beaux-arts avec spécialisation en photographie de l’Université Concordia, à Montréal (2011). Son travail a été présenté dans des expositions au Canada, en Europe et aux États-Unis, dont récemment à VU (Québec, 2018), Dazibao (Montréal, 2018), NRW-Forum Düsseldorf (2018), Noble Space (Toronto, 2017), et Pushmi Pullyu (Toronto, 2017). Il a participé à des résidences à l’Office Nationale du Film, Artscape Gibraltar Point, Banff Centre, et Centre Skol. Il est récipiendaire de bourses du Conseil des arts du Canada, du Conseil des arts de l’Ontario, et du Toronto Arts Council.
En savoir plus :
http://www.simonmbenedict.com/
https://vimeo.com/simonmb
Sonia Robertson
Ilnu de Mashteuiatsh, Sonia Robertson a complété un baccalauréat en art interdisciplinaire à l’Université du Québec à Chicoutimi après un DEC en photographie. Elle a également suivi quelques formations complémentaires (Butoh, matières-premières, danse-performance, poésie, etc.). Elle vient de terminer une Maîtrise en art-thérapie à l’UQAT.
Après la musique, la photographie fut son premier moyen d’expression. Chez les autochtones, on interdit la prise d’images durant les cérémonies, car on affirme que la photographie vole l’âme du sujet. C’est ainsi qu’elle utilise l’image. Ses œuvres deviennent la trace matérielle, l’expérience spirituelle vécue avec les sujets, avec l’esprit des lieux. Le désir d’utiliser l’espace, de créer des lieux sacrés, de reconstituer des ambiances, l’a menée vers l’installation. Ensuite, le besoin d’épurer, d’aller à l’essentiel et de se rapprocher des gens, l’ont amené à considérer le corps comme matériau, porteur de sens, et ainsi aller également vers la performance/danse et l’esthétique relationnelle, en plus de poursuivre l’installation in-situ.
Souvent, ses œuvres n’existent que pour et par les lieux pour lesquels elles sont créées. Elles sont un moment, un instant de présent, parfois marquées par la répétition du geste, lui-même inspiré des femmes artisanes de sa communauté. Empreintes de légèreté et de mouvement, elles deviennent communions/tensions entre; ombres et lumière, le corps et l’esprit, la matière et l’au-delà. Parfois politiques, curatives et/ou participatives, Robertson tente de mener à travers elles une réflexion sur le respect de toutes formes de vie. Les questionnements portent sur les polarités, le changement de perception, les limites de l’espace (lieu), les matériaux (comme immatériaux) et la place des Premières Nations en ce monde. Sa démarche est nourrie par la recherche de l’Unité, la gratitude, l’imaginaire, les savoirs traditionnels et l’histoire comme Première Nations. Mais avant tout l’art est pour elle un moyen d’expression, de guérison et de relation à l’imaginaire au monde des esprits. Cet imaginaire tout comme celui de ses ancêtres ilnus est nourri par ses rêves et ses expériences.
L’installation, l’art action, la danse, l’écriture, le conte, l’exploration sonore et visuelle, sont ses champs d’exploration dans l’art.
Son travail fut présenté dans sa communauté, dans diverses régions du Québec, ailleurs au Canada, en France, en Haïti, au Mexique et au Japon.