La vie de Julia, ou l’histoire qui manquait à l’arbre

La vie de Julia, ou l’histoire qui manquait à l’arbre

Lorsque Camilla démarre un projet, elle se laisse une totale liberté d’exploration, réfléchissant autant sur la part de fiction que de réel, utilisant son téléphone portable, enregistrant des conversations avec son Zoom H4N Pro, récoltant des moments de vie qui pourront l’inspirer et lui servir, tout en lisant et regardant le travail d’autres cinéastes. Elle me confie que c’est un besoin vital d’être au quotidien dans un processus créatif, restant ouverte à l’imprévisible.

Vers un autre langage

Vers un autre langage

Pascaline me confie que son amour pour la musique, c’est en arrivant à Toronto qu’il s’est réellement construit, grâce aux concert, aux artistes talentueux qu’elle rencontre et au musiciens de percussion live composant la musique de ses cours de danse. “Cette connexion entre la musique et la danse est si ancienne, et donc universelle. Mais cette musicalité elle est aussi dans la danse en elle même, comment on crée une certaine musicalité dans les mouvements? C’est un sujet qui m’est très important, parce que je l’ai découvert dans ma façon de danser.”

De très belles erreurs

De très belles erreurs

Une version des faits nous dresse le portrait de la mystérieuse œuvre disparue de Charles Daudelin réalisée en 1982 avec des étudiants à Ottawa. La magie de cette fiction documentaire réside dans le fait que toutes les images ont été filmées par Nicole. Comme la transmission d’un mythe, les interview viennent d’archives écrites, relues par des connaissances de la cinéaste.

L’histoire d’un goutte dans l’océan

L’histoire d’un goutte dans l’océan

Lorsque j’ai demandé à Hanane comment elle avait réussi à capter aussi bien les émotions de Fethi, son personnage principal, elle m’explique que c’est parce que son parcours ressemble à celui de son mari. J’ai alors compris ce qui me touchait le plus dans son documentaire: l’authenticité et la douceur du récit dû à la frontière abstraite avec l’intime. “J’aime raconter les perspectives profondes, et cela nécessite une certaine proximité/intimité avec le/la protagoniste.”

Zone de collision passive

Zone de collision passive

Marcel Grimard est un artiste aux multiples facettes. Autodidacte, il n’hésite pas à diversifier ses sujets de recherche autant que ses médiums pour arriver à trouver l’équilibre entre fond et forme. ‘’ Dès que j’arrive à un certain niveau de compétences avec le médium, j’atteins un certain niveau d’ennui. Alors je change… Je ressens le besoin d’apprendre constamment de nouvelles pratiques”.

Mettre en lumière et oser faire

Mettre en lumière et oser faire

«Je suis toujours optimiste, ma tendance personnelle est de trouver des solutions qui vont m’aider dans l’immédiat. Avec ces médiums [numériques], je peux continuer à faire du travail visuel et de dessin sans créer trop de choses matérielles, qui s’empilent. Je cherche des formes d’art qui vont m’aider à moins me porter sur l’accumulation, que je pourrais recycler, ou utilisant moins de matériaux.»