Claudette Jaiko est la présidente du CA du Labo.

Juin.28.2017_AGA_LABO.000_950BIOGRAPHIE

Claudette Jaiko œuvre depuis plus de trente-cinq ans dans les milieux des arts, de la production cinématographique, télévisuelle et radiophonique. En tant que productrice, réalisatrice et scénariste, ses œuvres ont été récipients de prix prestigieux, diffusées sur les ondes nationales françaises et anglaises et sélectionnées par des festivals autour du monde.

Au fil des ans, Claudette s’est engagée activement à promouvoir le développement artistique et professionnel des artistes et surtout des cinéastes et la production d’œuvres cinématographiques de langue française en Ontario, et au Canada. Notamment, elle était cofondatrice de la Nouvelle association de cinéastes franco-ontariens (NACFO) qu’elle a dirigée de 1988 jusqu’en 1991, et elle a initié et mis sur pied la première série d’ateliers professionnels et forum en cinéma de l’Ontario, Carrefour ontarois ’90 : Forum sur le cinéma documentaire. Reconnaissant « l’importance et la qualité exceptionnelle de l’apport » de sa « contribution culturelle au sein de la société franco-ontarienne », l’Association des enseignants francophones de l’Ontario (AEFO) lui a accordé la distinction de “Femme de vision”. Et, en tant que Responsable au Conseil des arts de l’Ontario, Claudette avait initié, retrouvé l’appui financier (Patrimoine canadien) et créé plusieurs programmes pour les artistes francophones d’arts visuels et médiatiques, dont un pour renforcer la capacité des infrastructures et engager les communautés francophones et le public par les voies de réseautage, de développement de l’auditoire et de collaborations communautaires (2014-2018).

Entre 2002 et 2007, Claudette a entrepris le rôle de Productrice exécutive du Studio Ontario et Ouest de l’Office National du Film (ONF), responsable des productions, administrant le budget et supervisant un personnel dispersé de Toronto, Montréal et Vancouver. Le Studio dessert les cinéastes de l’Ontario, des provinces de l’Ouest, de la Colombie-Britannique et des Territoires du Yukon et du Nord-Ouest. Durant ces années, Claudette a produit de nombreux films qui ont été sélectionnés par des festivals nationaux et internationaux et diffusés sur toutes les ondes canadiennes majeures, françaises et anglaises. Notamment, elle a produit : Le méchant trip (Exiles in Lotusland) gagnant du prix Philip Borsos Award for Best First Feature, 2005; Les enfants de la Couronne (Wards of the Crown), gagnant du Meilleur Documentaire Politique et Social, Yorkton Festival ’06; L’appétit d’Eve ; Une école sans frontières ; Le défi d’Old Crow ; Portrait d’un parfait inconnu ; Rituel d’homme. Elle a mis en œuvre des projets et productions pour cinéastes émergeants et des ateliers de développement professionnel, trouvant de l’appui avec le Conseil des Arts de l’Ontario, le Collège Boréal, Téléfilm Canada, Patrimoine Canada, le Conseil des Arts du Canada, l’INIS, la Société Radio-Canada et la SDICO.

Durant sa carrière, Claudette a joué plusieurs rôles dans le domaine des arts et des médias: pendant plus de cinq ans, elle œuvre dans le domaine de la radio, Radio-Canada, CJBC ; tavaille comme narratrice (voix hors-champs en anglais et en français) ; programmatrice pour le Grierson Festival ; directrice d’une association de cinéastes (NACFO) ; enseignante en études cinéma, la réalisation et la scénarisation au Sheridan College et au Collège des Grands Lacs; mène des ateliers sur l’art du cinéma documentaire ; Chargée d’affaires bilingue pour le Fonds Canadien de la Télévision (FCT/CTF) ; Responsable des arts franco-ontariens au Conseil des Arts de l’Ontario.

Outre son travail dans l’administration des arts, la production cinématographique et réalisation sur des séries télévisuelles (Radio-Canada, CBC, Global Television, History Channel, CFTO, TFO, WNetwork, VIVA !, ARTV), Claudette a réalisé ses propres films : Le Gardien de la Colline un documentaire au sujet du Président de la Chambre des Communes, Gilbert Parent (qui avait fait la une des journaux à travers le pays). Son film, On s’en occupe, au sujet d’adolescentes et la peur de la violence, est sélectionné par des festivals internationaux, est nommé pour le prix du Best Children’s Documentary au festival Hot Docs! et gagne le prix, Award of Merit au AMTEC Media Festival ’96. Son premier film, Deux voix, comme en écho, une méditation impressionniste et intime sur l’identité, reçoit des critiques élogieuses de la presse et des périodiques de cinéma, est sélectionné par des festivals nationaux et internationaux et il est nommé pour un Golden Sheaf Award au Yorkton Short Film and Video Festival, 1988.