Artistes : Tania Love, Paul Ruban, Andreas Krätschmer
Dates : Du 29 mai au 26 juin 2024 (mer-ven 11h-18h et sam 11h-14h)
Soirée de mi-exposition le jeudi 13 juin à 18h
Le Labo, 401 Richmond, studio 277
Tania Love, ne m’oublie pas quand le vide me remplacera, 2022
Cette année, sous le thème de la jachère, le Labo présente mémoire, une exposition multidisciplinaire regroupant trois artistes ontariens, chacun avec sa propre approche : Andreas Krätschmer (tourneur sur bois et sculpteur), Tania Love (artiste visuelle), et Paul Ruban (écrivain et poète).
L’idée de jachère évoque le renouveau, le cycle de vie et de mort, la fertilité et le rétablissement de terres agricoles. Et si on la transposait dans un contexte urbain ? Si on parlait de lieux stériles dans lesquels – contre toute attente, parfois – s’enracine la vie ? Celle d’un érable, par exemple, planté pour décorer une cour urbaine, bien loin de son habitat naturel…
C’est ce que proposent de faire Andreas, Tania et Paul à travers l’exposition mémoire, inspirée par une érable de Norvège qui, malade et mourant, a dû être abattu dans le jardin d’Andreas à Picton. Sous trois prismes différents, les artistes explorent le cycle de vie de l’arbre en relation avec l’habitat artificiel dans lequel il a grandi.
Leurs pistes de création ont été nourries par le passage du temps et des saisons, la vie intérieure de l’arbre, sa perception sensorielle – ainsi que la violence de sa mise à mort.
Exposition en montre du 29 mai au 26 juin (mer-ven 11h-18h et sam 11h-14h)
Soirée de mi-exposition le jeudi 13 juin à 18h
Andreas Krätschmer est un tourneur sur bois et sculpteur basé à Picton, dans le comté de Prince Edward. Il explore les thèmes de la fragilité, de la résilience et de la relation entre l’homme avec la nature. Ses œuvres ont été exposées dans des festivals de design, des expositions d’art et des galeries à travers l’Ontario et le Québec. Il est le récipiendaire de bourses du Conseil des arts du Canada et du Conseil des arts de l’Ontario.
Tania Love est une artiste visuelle qui travaille et vit à Toronto. Son œuvre s’inspire de la relation avec le lieu et d’une connexion avec la nature. Elle privilégie le processus, la lenteur et la tactilité, tout en employant une gamme de matériaux naturels. Elle a bénéficié de nombreuses bourses et résidences, en plus d’avoir exposé au Canada et à l’étranger.
Paul Ruban est un écrivain, traducteur littéraire et scénariste franco-ontarien. Son recueil de nouvelles Crevaison en corbillard (Flammarion Québec, 2019) a remporté le prix Trillium et sa traduction de La neige des cocotiers de Derek Mascarenhas a été finaliste du prix John-Glassco 2022. Actuellement en lice pour le prix Trillium, son premier roman, Le parfum de la baleine, a été qualifié comme l’un des « huit titres incontournables » de 2023 par La Presse. Il partage son temps entre le Canada et l’Allemagne.
