Vendredi 7 juillet au matin, une dizaine de personne ont rejoint Dyana pour une promenade inspirante à la rencontre de quatre artistes francophones.

Souvent synonyme de corvée, parfois moyen de déplacement ou encore objectif fitness ultime, la marche n’est pas toujours reconnue pour ses vertus méditatives et introspectives. Dyana a choisi cette année d’en discuter avec les artistes francophones présents à la TOAF.

Éric Tardiff, qui crée des sculptures et installations de toutes tailles, nous explique que la marche a forcément un rôle important pour l’appréciation de ses oeuvres publiques que l’on découvre au détour d’une rue et attirent bien sûr notre curiosité.

Les oeuvres d’Andreas Krätschmer, quant à elles, nous rappellent la fragilité du lien entre les humains et la nature et nous rappelle de ne jamais prendre pour acquis l’environnement naturel dans lequel nous avons l’habitude d’évoluer.

Marilyn Armand a remis au goût du jour l’art de la courtepointe en se servant de matériaux durables. Si ses couvertures colorées nous donnent envie de nous y blottir, impossible de ne pas remarquer leurs designs originaux, inspirés des observations de Marilyn au cours de ses trajets.

La balade se clôture avec la visite de la tente de Julie Desmarais qui peint des paysages époustouflants, qu’elle photographie au gré de promenades dans la nature québécoise et ontarienne.

Tous ces artistes, à leur manière, envisagent donc la marche comme partie intégrante de leur travail, qui influence leur réflexion artistique, les sujets qu’ils observent et les matériaux qu’ils utilisent.

A chacun d’entre eux, Dyana a donné une carte, choisie par leur soin ou bien piochée au hasard, pour les encourager à faire de leur prochaine promenade, un acte conscient afin de mieux observer ce qui les entoure.

Moi j’ai choisi cette carte-là, car en particulier dans les rues de Toronto, j’aime emprunter mes chemin favoris.

Revivez la visite du Labo à la foire en écoutant le reportage de Marine Ottogalli pour la radio francophone CHOQ FM – 105.1.