Artiste : Clarissa Tossin

Date : mercredi 26 juin à 18h

Lieu : rendez-vous au Image Centre (33 Gould Street, Toronto)

Billet : gratuit (à prendre directement au comptoir du Image Centre)


C’est le retour des flâneries ! Rejoignez-nous au Image Centre, où nous visiterons l’exposition de Clarissa Tossin Streamlined: Belterra, Amazônia / Alberta, Michigan. Cette installation fait dialoguer des images animées de villes presque identiques de la Ford Motor Company et propose une enquête subtile sur l’histoire de la production mondialisée et ses conséquences matérielles et sociales.

La partie gauche de la vidéo se déplace à travers Belterra, un village de plantation de caoutchouc dans la forêt amazonienne, tandis que la partie droite montre Alberta, une ville de scierie dans la péninsule supérieure du Michigan. Les deux villes ont été construites en même temps, en 1935, afin de produire du caoutchouc et du bois pour la fabrication du modèle T aux États-Unis.

Nous proposons cette flânerie pour ouvrir la discussion sur les notions d’espace et de lieu à travers l’observation de ces communautés, oscillant entre simulacre et authenticité : situées dans deux pays différents, elles se ressemblent à s’y méprendre, mais sont pourtant le théâtre de scènes de vie quotidienne pleines de sincérité.


En espérant que vous puissiez nous rejoindre pour ce moment convivial qui se terminera autour d’un verre au Jazz Bistro. L’entrée au Image Centre est libre et gratuite. Cet événement est destiné en priorité aux membres du Labo mais est ouvert à tous·tes

Pour réserver votre place, envoyez un mail à programmation@lelabo.ca.


Clarissa Tossin
Clarissa Tossin est une artiste d’origine brésilienne. Elle a mis en place une pratique collaborative axée sur la recherche , qui s’intéresse au tissu qui relie le lieu, l’histoire et l’esthétique. À l’aide d’images en mouvement, d’installations et de sculptures, elle explore les récits alternatifs émergents des environnements bâtis et naturels des économies extractives. Qu’elle réinsère les traditions figuratives et les pratiques rituelles des motifs mayas dans l’architecture de Los Angeles du début du XXe siècle, comme dans sa vidéo de 2017 Ch’u Mayaa, ou qu’elle examine plus largement un monde grotesque et postlapsaire*, l’artiste utilise le langage de la science spéculative pour proposer différentes façons de voir notre présent dévasté.

*Après la chute.