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Regarder derrière nous et aller de l’avant / Looking Backward and Moving Forward

55 minutes (des films par des artistes autochtones) 

Jeudi 6 juin 2019 18h30
Gratuit et ouvert à tous·tes

Lieu : Le Labo, 401 rue Richmond St. ouest / West, Studio 277, Toronto ON M5V 3A8

Programme de courts métrages canadiens pour les spectateurs francophones

Suivie d’une discussion en compagnie de Shane Belcourt (artiste participant), Simon M. Benedict et Jo Proulx (membres du Labo).

Le Labo est heureux de présenter le programme en tournée du Winnipeg Film Group. Pour l’occasion, notre comité de programmation a choisi les films par des artistes autochtones Regarder derrière nous et aller de l’avant.

Vous trouverez sur ce lien plus d’information sur le programme, les films et les artistes.

Image: A Common Experience de Shane Belcourt


Shane Belcourt est un cinéaste primé et mis en nomination deux fois au Prix des Écrans Canadiens (PÉC). Basé à Toronto, au Canada, cet écrivain et réalisateur de nombreuses œuvres autochtones, tant narratives que factuelles, Shane s’intéresse de près à la création d’œuvres qui témoignent de son héritage métis. Son travail remarquable inclut le long métrage Tkaronto; des courts métrages tels que A Common Experience, Keeping Quiet et Pookums; le documentaire de danse Kaha: wi – The Cycle of Life (Nomination 2015 meilleure direction du PÉC); et deux procès-verbaux Historica Canada, Chanie Wenjack et Naskumituwin (Treaty). Parmi ses œuvres récentes, citons le documentaire primé 2018 CBC Firsthand Firsthand Indictment (co-réalisé avec Lisa Jackson; 2017 imagineNATIVE Best Documentary), la série de documentaires musicaux AMPLIFY pour APTN (créateur de la série, producteur exécutif et animatuer de la série), Red Rover (co-scénariste, réalisateur). Il est un ancien élève des programmes TIFF Talent Lab et Totally Television de NSI, et membre de la DGC.

Simon M. Benedict est un artiste et traducteur d’ascendance franco-québécoise et abénakise travaillant avec la vidéo, le son, les images fixes et le texte. Ses œuvres amalgament du matériel audiovisuel et des documents tirés de diverses archives afin d’étudier comment notre perception directe de la réalité influe et découle de récits fictifs et historiques.
Simon M. Benedict détient une maîtrise en beaux-arts de l’Université de Guelph (2016) et un baccalauréat en beaux-arts avec spécialisation en photographie de l’Université Concordia, à Montréal (2011). Son travail a été présenté dans des expositions au Canada, en Europe et aux États-Unis, dont récemment à Trinity Square Video (Toronto, 2019), YYZ Artists’ Outlet (Toronto, 2018), Evans Contemporary (Peterborough, 2018), VU (Québec, 2018), Dazibao (Montréal, 2018), et NRW-Forum Düsseldorf (2018). Il a participé à des résidences à l’Office Nationale du Film, au Labo, à Artscape Gibraltar Point, au Banff Centre, et Skol. Il est récipiendaire de bourses du Conseil des arts du Canada, du Conseil des arts de l’Ontario, et du Toronto Arts Council. Il est basé à Toronto.

Né et ayant grandi au Québec, Jo Proulx est une cinéaste queer d’ascendance franco-écossaise et abénaquise maintenant établie à Toronto. Jo est impliquée dans les communautés cinématographiques francophones et autochtones torontoises depuis 2013. En 2018-2019, Jo a siégé sur le conseil d’administration de la coopérative d’artistes et de cinéastes torontoise Charles Street Video alors que l’organisme déménageait dans le tout nouveau Toronto Media Arts Centre sur la rue Lisgar. Jo a étudié les langues et le cinéma au CÉGEP. Après avoir complété des études de droit et d’informatique à l’Université de Montréal (et des cours de cinéma, de photographie et de publicité réclamés par le cerveau droit!), Jo a travaillé au service des affaires juridiques chez Malofilm (maintenant Films Séville) puis comme relationniste pour une œuvre caritative chargée d’aider les communautés andines isolées, les Ailes de l’Espérance/Wings of Hope/Alas de Esperanza. Jo a ensuite été journaliste pigiste pour plusieurs publications montréalaises (La Presse, Journal Les Affaires, Maclean-Hunter et Radio-Canada) et productrice radio (CKUT-FM, CISM-FM et CINQ-FM), couvrant l’actualité de la scène musicale et cinématographique. Après quelques années comme rédactrice technique et enseignante en informatique au secondaire, Jo a lancé deux entreprises avec sa partenaire d’affaires : en 2002, un cabinet de traduction offrant des services dans plus de 30 langues et employant plus de 50 traducteurs, réviseurs et graphistes pigistes; en 2009, une petite agence offrant des services d’hébergement web. La même année, Jo passa l’examen national de l’Association des traducteurs et interprètes de l’Ontario, figurant parmi le 1 % des candidats à l’agrément qui réussirent l’examen cette année-là, devenant traductrice agréée. Après plus de 10 ans à la tête d’un cabinet de traduction, Jo eu envie de retourner à son premier amour, le cinéma. Jo s’est donc établie à Toronto en 2012 pour poursuivre sa carrière en cinéma. Jo prépare actuellement un documentaire sur la diète autochtone ainsi qu’une minisérie liée à la musique.