Vernissage : Vendredi 24 février 2012, 18h30

« Il y a une fissure, une fissure dans tout, comme ça, la lumière peut entrer », Léonard Cohen

Il y a une certaine beauté dans l’imperfection. Il y a toujours une justification à la déconstruction et au démantèlement de ce qui nous captive. En laissant entrer la lumière, nos pensées s’éclaircissent – et la clarté est généralement suivie de réflexions personnelles.
Cette exposition met en avant les notions de décortication, de manipulation, et de découverte personnelle. Que ce soit par un processus performatif, par un geste banal ou des exercices de décomposition/reconstruction, le travail présenté se penche principalement vers l’oeuvre auto représentative. Plus encore, ces expérimentations du langage visuel, qu’elles soient richement définies ou simplement naïves, cherchent à offrir aux spectateurs des indices aux qualités qui définissent leurs créateurs/rices.
Sans offrir de conclusions précises, les oeuvres présentées dans cette exposition collective visent à embarquer le spectateur dans cette recherche personnelle ; comme si les créateurs avaient le goût de nous inclure dans leur démarche expérimentale afin que nous puissions à notre tour trouver de la clarté dans ce processus interrogatif.
– Pascal Paquette, commissaire

BIOGRAPHIES

– Pascal Paquette –
Pascal Paquette est un artiste en arts visuels qui travaille à partir de l’observation sociale des problèmes entourant notre culture contemporaine et nos valeurs communes.
Diplômé du programme d’arts graphiques de la Cité collégiale d’Ottawa, il habite à Toronto. Son travail est actuellement exposé au musée d’art contemporain Canadien (MOCCA), Toronto, au musée des beaux-arts de l’Ontario (AGO), Toronto, et fut récemment présenté au Labo, Toronto. Il a également participé à de nombreuses foires d’art contemporain dont la Art Basel Miami Beach, Miami, la Foire internationale d’art contemporain, Paris et Art Brussels, Bruxelles.
Pascal est membre du Labo depuis 2009 et siège dans son comité de programmation.

– Florence Debeugny –
Florence Debeugny est née et a grandi en France. Elle a immigré au Canada en 1979 et vit à Vancouver, Colombie-Britannique, depuis 1992.
Depuis son arrivée dans l’Ouest canadien elle a tenté de revenir à ses premières amours pour la photo.
En tant qu’artiste photographe, elle s’inspire des paysages de Colombie-Britannique dans lesquels s’échangent et se répondent en abondance les formes naturelles et industrielles . Ils deviennent un terrain sculpté par ses habitants qui ont rassemblé leur effort pour contraindre les ressources naturelles de cette région.
En enquêtant sur ce thème, le regard de Florence Debeugny touche à la fois à l’abstraction et à l’extrême contextualisation prenant ainsi la forme de documentaire photo et vidéo.

– Éric Filion –
Éric Filion, aussi connu sous le pseudonyme de Nokami, est un graphiste-designeur. Il évolue dans le monde des arts visuels et de la communication. Il a aussi participé à de nombreuses performances visuelles en tant que créateur media.
Éric est un des partisans du mouvement Neoist et collabore régulièrement à divers évènements internationaux d’art visuels en Europe (LUX, AVITUK, Arts Electronica), aux États-Unis (SHARE, AVITRetreat, Center art project), en Amérique du Sud (404 festival), en Asie (CeC, Mobile road cinema thailand, Thailand New media Arts), et au Canada (Upgrade, Mutek, Dorkbot, InterAccess Electronic Media Arts Centre, Momentfactory, SAT, Champs Libre, X Avant new music festival, AD NOISEAM, Nuit Blanche).
Son approche artistique est clairement influencée par ses nombreux voyages aux quatre coins des cinq continents. Le canevas d’images qu’il utilise vise à reflêter les sentiments humains en s’appuyant sur des valeurs culturelles alliant traditions passées et présentes, notions contraires qui tendent aujourd’hui vers l’harmonie.

– Priscilla Guy –
Priscilla Guy aime créer des oeuvres hybrides qui reflètent son désir de brouiller la frontière entre les disciplines artistiques et de raconter des histoires de manière fluide et poétique.
Diplômée d’un DEC en danse du Cégep de Drummondville et d’un Baccalauréat en arts visuels de l’Université Concordia, Priscilla Guy a terminé une maîtrise en danse à l’Université York en avril 2011 en soutenant un mémoire sur la vidéo-danse. Parallèlement elle a suivi plusieurs stages professionnels en Amérique du Nord (EDAMDance-Vancouver, Benno Voorham-Toronto, Nancy Stark Smith-Chicago, Eiko & Koma- Salt Lake City).
En 2007, Priscilla fonde Mandoline Hybride. Elle agit à titre de directrice artistique, chorégraphe, vidéaste et interprète pour ses diverses productions.
Elle est aussi régulièrement interprète pour divers artistes, conceptrice vidéo (vidéos promotionnelles pour l’AQEDÉ et La danse sur les routes du Québec) et enseignante en danse à l’école l’Espace du Mouvement ainsi qu’à l’École supérieure de Ballet Contemporain de Montréal.